1,3 million d'électeurs
appelés aux urnes les 23 et 30 mars 2014
dans les 869 bureaux de vote de la capitale.
163 sièges
à pourvoir au Conseil de Paris. Ce sont ces conseillers qui vont à leur tour
élire le maire de Paris, parmi les six candidats déclarés.
Hidalgo, l'héritière
Première adjointe de Bertrand Delanoé, Anne Hidalgo, 54 ans, officialise sa candidature
en septembre 2012. Mais elle mûrit ce projet depuis bien plus longtemps.
Dès 2005, Delanoë lui aurait soufflé : « Tu dois te préparer, ton avenir politique est ici ».
Héritière, elle assume. Dauphine, elle refuse !
« Main de fer dans un gant de velours »
Anne Hidalgo est décrite comme sérieuse toujours et cogneuse à l'occasion.
L'ancienne inspectrice du travail aime dénoncer les pratiques de la « vieille droite parisienne »
et fait liste commune avec le PRG, le PCF et la Gauche unitaire.
NKM, la conquérante
Ex-maire de Longjumeau, Nathalie Kosciusko-Morizet, 40 ans,
prend tout le monde de court, le 14 février 2013, en annonçant sa candidature.
Elle est officiellement désignée candidate de l'UMP en juin,
à l'issue d'une âpre primaire.
« Je suis une tueuse »
L'ex-ministre et porte-parole de Nicolas Sarkozy, polytechnicienne de formation,
se décrit elle-même comme « une tueuse ».
Stratège, elle a réussi à s'allier le Modem et l'UDI mais devra faire
avec « des dissidences d'ego » dans son propre camp.
Saint-Just, le 3e homme ?
Wallerand de Saint-Just, actuel trésorier du FN,
vise « un score à deux chiffres ».
Ça fait déjà plus d'un an que cet avocat de 63 ans,
fidèle de Marine Le Pen, est en campagne contre « le système UMPS ».
Najdovski, l'écolo discret
EE-LV a choisi un quadra quasi-inconnu, Christophe Najdovski,
pour faire entendre sa voix au 1er tour... avant de rejoindre le PS au 2e.
« Je ne suis pas un écologiste Canada Dry », dit-il.
Son but : renouer avec les 12% de voix de 2001. Son handicap : faire campagne
tout en étant adjoint du Maire actuel.
Simonnet, en solo
Le ralliement des communistes à Hidalgo a amputé le Front de gauche.
Danielle Simonnet, 42 ans, est donc la candidate
du seul Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Beigbeder, l'affranchi
L'homme d'affaires Charles Beigbeder, 49 ans,
fâché d'avoir été écarté de la liste UMP dans le 8e arrondissement,
est entré en dissidence le 20 décembre 2013.
Néophyte en politique, il n'a pas les codes,
mais annonce : « Ce sera le bordel total ».
Les résultats par arrondissement
La couleur politique à l'issue du 2e tour
Chirac I
C'est la première fois que Paris élit un maire au suffrage universel. Jacques Chirac, pourtant opposé deux ans plus tôt à ce nouveau scrutin, entre dans la course au dernier moment, en janvier, et l'emporte haut la main sur son rival Michel d'Ornano, le candidat de Valéry Giscard d'Estaing. La droite est divisée. La ville aussi. La gauche, en tête dans dix arrondissements au 1er tour, manque la victoire de peu.
Maire élu
Jacques Chirac (RPR)
mandat 1/3
Chirac II
Deux ans après l’élection de François Mitterrand à l’Élysée, le recul de la gauche est spectaculaire à Paris. Et la droite réconciliée fait carton plein. La liste d'union menée par Jacques Chirac remporte 18 arrondissements dès le premier tour et les deux restants au second tour. C'est également à cette date que sont créés les conseils d'arrondissements qui élisent chacun leur propre maire.
Maire élu
Jacques Chirac (RPR)
mandat 2/3
Chirac III
Jacques Chirac refait le Grand Chelem. Mais la victoire est moins facile qu’aux municipales précédentes : ses listes ne remportent dès le premier tour « que » 14 arrondissements. Elles sont particulièrement mises en difficulté dans l'Est parisien où le FN se maintient au second tour
Maire élu
Jacques Chirac (RPR)
mandat 3/3
Tiberi
Le départ de Jacques Chirac de l’Hôtel de Ville pour l’Élysée déboussole la droite parisienne. À la surprise générale, elle perd six arrondissements. La gauche retrouve ses bastions historiques de l'Est parisien. Mais Jean Tiberi parvient tout de même à accéder au fauteuil de maire.
Maire élu
Jean Tiberi
Delanoë I
La gauche plurielle, alliée aux Verts, est minoritaire en voix, mais décroche une majorité d'arrondissements. Changement d'ère : Bertrand Delanoë s'empare donc de l'Hôtel de Ville, acquis à la droite depuis les débuts de la IIIe République. Enfin, pour la première fois depuis 1983, le FN ne parvient à se maintenir dans aucun arrondissement au 2nd tour.
Maire élu
Bertrand Delanoë (PS)
mandat 1/2
Delanoë II
La carte reste inchangée, mais la gauche conforte ses positions avec 57,7 % des voix. La droite a beau s'être unie derrière Françoise de Panafieu, désignée démocratiquement lors de primaires, Paris résiste à la « vague bleue » lancée par Nicolas Sarkozy l'année précédente.
Maire élu
Bertrand Delanoë (PS)
mandat 2/2
Hidalgo
Après une surprise au premier tour qui voit la candidate de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, arriver en tête à Paris, le second tour offre à la gauche six années supplémentaires à la tête de la capitale. Anne Hidalgo, héritière désignée de Bertrand Delanoë, lui succède sur le fauteuil de maire. La gauche néanmoins perd un arrondissement (le 9e), tandis que la droite a réussi à en décrocher quatre dès le 1er tour (les 1er, 6e, 16e et 17e, en gris sur la carte). Enfin, le PS recule au Conseil de Paris, les écologistes ayant décroché 16 sièges (contre 11 en 2008) et les communistes, 13 (contre 8).
Maire élu
Anne Hidalgo (PS)
Union pour Paris | 14 arrondissements | |
Union de la gauche | 6 arrondissements |
Union pour Paris | 20 arrondissements | Plus 6 arrondissements par rapport au scrutin de 1977 |
Majorité pour Paris | 0 arrondissements | Plus un seul arrondissement |
Union pour Paris | 20 arrondissements | Aucun changement par rapport au scrutin de 1983 |
Vivre à Paris | 0 arrondissements | Aucun changement par rapport au scrutin de 1977 |
Paris pour tous | 14 arrondissements | Moins 6 arrondissements par rapport au scrutin de 1989 |
Paris s'éveille | 6 arrondissements | Plus 6 arrondissements par rapport au scrutin de 1989 |
Union RPR-UDF-DL | 8 arrondissements | Moins 6 arrondissements par rapport au scrutin de 1995 |
Paris - changeons d'ère | 14 arrondissements | Plus 6 arrondissements par rapport au scrutin de 1995 |
Union pour un Paris gagnant | 8 arrondissements | Aucun changement par rapport au scrutin de 2001 |
Paris - un temps d'avance | 12 arrondissements | Aucun changement par rapport au scrutin de 2001 |
Une nouvelle énergie pour les Parisiens | 9 arrondissements | Plus un arrondissement par rapport au scrutin de 2008 |
Paris qui ose | 11 arrondissements | Moins un arrondissement par rapport au scrutin de 2008 |
Les résultats par arrondissement
Le rapport de forces au 1er tour
-
1er
-
2e
-
3e
-
4e
-
5e
-
6e
-
7e
-
8e
-
9e
-
10e
-
11e
-
12e
-
13e
-
14e
-
15e
-
16e
-
17e
-
18e
-
19e
-
20e
Extrême gauche | 2,90 % |
Féministes | 0,10 % |
Union de la gauche | 32,11 % |
Liste jobertiste | 2,30 % |
Écologistes | 10,13 % |
Liste d'Ornano | 21,97 % |
Liste Chirac | 26,19 % |
Liste divers-droite | 2,05 % |
FN | 1,86 % |
Royalistes | 0,15 % |
Divers | 0,24 % |
Abstention | 33 % |
Extrême Gauche | 0,91 % |
Union de la gauche | 28,00 % |
DVG | 1,01 % |
Écologistes | 4,39 % |
DVD | 1,73 % |
Union opposition | 61,91 % |
FN | 1,97 % |
Divers | 0,08 % |
Abstention | 35 % |
PC | 5,20 % |
PS | 22,63 % |
DVG | 0,17 % |
Verts | 28 % |
DVD | 0,92 % |
Union droite | 53,60 % |
Extrême droite | 8,51 % |
Divers | 0,70 % |
Abstention | 43 % |
Extrême gauche | 2,03 % |
Union de la gauche | 29,98 % |
Radicaux de Gauche | 0,26 % |
Verts | 4,36 % |
Autres écologistes | 2,76 % |
UPF | 47,75 % |
DVD | 2,80 % |
FN | 9,81 % |
Extrême droite | 0,24 % |
Abstention | 51 % |
Extrême gauche | 3,37 % |
Liste Delanoë | 31,31 % |
Verts | 12,35 % |
Autres écologistes | 0,77 % |
Union Séguin | 25,74 % |
Ensemble Tibéri | 13,92 % |
DVD | 3,39 % |
FN | 3,47 % |
MNR | 2,25 % |
Divers | 3,43 % |
Abstention | 39 % |
Extrême gauche | 4,36 % |
DVG | 1,30 % |
Liste Delanoë | 41,60 % |
Verts | 6,78 % |
Modem | 9,06 % |
Liste Panafieu | 27,63 % |
DVD | 5,58 % |
FN | 3,17 % |
Divers | 0,50 % |
Abstention | 44 % |
Abstention | 44 % |
Conseil de Paris
Répartition des 163 élus
L'OPA de Chirac
Le RPR, que vient de fonder Jacques Chirac, rafle de justesse la majorité des sièges. Mais le leader gaulliste fédère rapidement l'ensemble des élus de droite autour de lui. Les socialistes sont à l'époque quasi-inexistants, ne devant leurs sièges qu'à un accord électoral avec les communistes. La liste écologiste de Brice Lalonde n'obtient aucun siège.
Maire élu
Jacques Chirac (RPR)
mandat 1/3
La droite hégémonique
La droite domine le Conseil de Paris, avec 87 % des 163 sièges. Le RPR à lui tout seul frôle la majorité absolue. Le PS fait de la figuration, avec ses 15 conseillers. Le PCF entame son déclin. C'est enfin l'année où perce Jean-Marie Le Pen sur la scène parisienne. Il décroche un siège au Conseil de Paris.
Maire élu
Jacques Chirac (RPR)
mandat 2/3
Le tout-RPR
Le RPR règne en maître sur le Conseil de Paris, après avoir remporté la majorité absolue des sièges. La gauche reste largement minoritaire, et en son sein, les communistes perdent encore de l’influence. Ce scrutin voit enfin l’apparition du premier conseiller Vert de Paris, Jean-Louis Vidal, ancien directeur de campagne d’Antoine Waechter, élu dans le 14e.
Maire élu
Jacques Chirac (RPR)
mandat 3/3
La droite divisée
La droite perd 42 sièges au Conseil de Paris. Les divisions entre Jean Tiberi et Jacques Toubon, maire du 13e, s'expriment dans cet hémicycle. L'opposition de gauche se structure autour de Bertrand Delanoë. Le FN parvient de nouveau à faire entendre sa voix, en décrochant un siège.
Maire élu
Jean Tiberi (RPR)
La gauche conquérante
La droite, qui se présente divisée jusqu'au second tour entre listes Séguin et listes Tiberi, est majoritaire en voix mais n'obtient que 71 sièges au Conseil de Paris. Le PS en revanche a besoin des groupes communistes (10 élus) et surtout Verts (23) pour gouverner la ville.
Maire élu
Bertrand Delanoë (PS)
mandat 1/2
Paris,
fief de gauche ?
Le PS conforte son emprise sur le Conseil de Paris. Avec 77 élus, il peut se passer du soutien des écologistes, marginalisés dans l'hémicycle avec seulement onze élus. Le déclin de la droite se poursuit : en trois scrutins, elle a perdu 78 sièges au Conseil.
Maire élu
Bertrand Delanoë (PS)
mandat 2/2
PCF | 20 % des conseillers | 22 sièges |
Socialistes | 17 % des conseillers | 18 sièges |
Républicains indépendants et centre-droit | 13 % des conseillers | 14 sièges |
Gaullistes et alliés | 50 % des conseillers | 55 sièges |
PCF | 4 % des conseillers | 6 sièges |
PS | 9 % des conseillers | 15 sièges |
DVG | 1 % des conseillers | 1 sièges |
UDF et DVD | 35 % des conseillers | 58 sièges |
RPR | 49 % des conseillers | 81 sièges |
Divers | 1 % des conseillers | 1 sièges |
FN | 1 % des conseillers | 1 sièges |
PCF | 2 % des conseillers | 3 sièges |
PS | 11 % des conseillers | 18 sièges |
Verts | 1 % des conseillers | 1 sièges |
UDF et DVD | 31 % des conseillers | 51 sièges |
RPR | 55 % des conseillers | 90 sièges |
PCF | 6 % des conseillers | 9 sièges |
PS | 30 % des conseillers | 49 sièges |
Verts | 3 % des conseillers | 5 sièges |
UDF et DVD | 20 % des conseillers | 33 sièges |
RPR | 40 % des conseillers | 66 sièges |
FN | 1 % des conseillers | 1 sièges |
PCF | 6 % des conseillers | 10 sièges |
PS | 36 % des conseillers | 59 sièges |
Verts | 14 % des conseillers | 23 sièges |
UDF | 19 % des conseillers | 30 sièges |
RPR | 25 % des conseillers | 41 sièges |
PCF | 6 % des conseillers | 10 sièges |
PS | 47 % des conseillers | 77 sièges |
Verts | 7 % des conseillers | 11 sièges |
Centre et indépendants | 7 % des conseillers | 11 sièges |
UMP | 32 % des conseillers | 52 sièges |
Non inscrits | 1 % des conseillers | 2 sièges |
Nous livrons dans ces élections parisiennes,
à la coalition socialo-communiste qui déferle
depuis deux ans, notre bataille de la Marne.07.03.1977 — Discours de campagne au Palais des Sports
Jacques Chirac
Il faut que dans six ans,
on puisse dire que quelque chose a changé
dans ce Paris pauvre.1983 — Déclaration, à propos de l'Est parisien, rapportée par l'ouvrage « Paris-Chirac » de Marc Ambroise-Rendu
Jacques Chirac
Dans cinq ans,
on pourra à nouveau se baigner dans la Seine.
Et je serai le premier à le faire.28.11.1988 — Déclaration pendant la campagne pour les municipales de 1989
Jacques Chirac
Mon projet consiste
dans la solidarité de l’Ouest
en faveur de l’Est parisien
et un urbanisme plus humain.19.06.1995 — Interview dans le 20 Heures d'Antenne 2
Jean Tiberi
Cette maison qui est en face,
ce sera votre maison,
la maison des Parisiens !18.03.2001 — Devant l'hôtel de ville au soir de son élection
Bertrand Delanoë
Contrairement à d'autres,
je ne dis pas : après moi, le déluge.16.11.2012 — Dans une interview à M le magazine du Monde
Bertrand Delanoë
Scrutin, mode d'emploi
Qui élit le maire de Paris ?
Comme à Marseille ou Lyon, l’électeur parisien ne vote pas directement pour le maire de sa ville,
mais pour une liste
dans son arrondissement. Il élit des conseillers d’arrondissement, dont certains siègeront aussi au Conseil de Paris.
La répartition se fait ainsi : la liste arrivée en tête obtient d'office la moitié des sièges prévus, le reste est réparti à la proportionnelle. Un système qui favorise les listes unies, et peut permettre (comme en 2001)
à une liste minoritaire en voix de remporter quand même la mairie de Paris.
1300000
électeurs parisiens
élisent
527
conseillers d'arrondissements dont 163 conseillers de Paris.
Ces 163 grands électeurs élisent
1
maire de Paris.
Le poids électoral des arrondissements
Le nombre de conseillers à élire dans chaque arrondissement est fonction de sa démographie. Plus l’arrondissement est peuplé, plus il envoie d’élus au Conseil de Paris. Certains sont donc plus stratégiques que d’autres. Voter dans les 12e, 14e ou 15e pèse plus sur le nom du futur maire que voter dans le 2e !
La gauche peut-elle mettre fin à la suprématie des Tiberi ?
5e arrondissement
Son fils Dominique Tiberi prend cette année la suite, en dissident. Capitalisera-t-il sur la réserve de voix qu'ont représenté les HLM pour son père pendant trois décennies ? Celui-ci a été accusé d'avoir choyé leurs locataires, jusqu'à les convoyer vers les bureaux de vote.
Pour tenter de mettre un terme à cette dynastie municipale, la gauche a choisi comme candidate la présidente non–encartée de la Sorbonne.
UMP centre
Florence Berthout
UMP dissident
Dominique Tiberi
Paris libéré (liste Beigbeder)
Thomas Schmitz
PS et alliés
Marie-Christine Lemardeley
EE-LV
Laurent Audouin
Parti de gauche
Martine Masson-Chrétien
FN-Rassemblement Bleu Marine
Lucia Laporte
30 ans
C'est le nombre d'années de « dynastie » Tibéri
225
C'est le nombre de voix d’écart entre la liste de gauche et la liste menée par Jean Tiberi en 2008
Confirmée en appel
10 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amendes et 3 ans d’inéligibilité : c'est la condamnation de Jean Tiberi en 2009 dans l’affaire des faux-électeurs, confirmée en appel en mars 2013. Mais suspendue depuis par un pourvoi en cassation.
Anne Hidalgo va-t-elle prendre le 15e à la droite ?
15e arrondissement
PS et alliés
Anne Hidalgo
UMP et centre
Philippe Goujon (sortant)
Paris libéré (liste Beigbeder)
Géraldine Poirault-Gauvin
EE-LV
Jean-Luc Dumesnil
Parti de gauche
Françoise Giboteau
FN-Rassemblement Bleu Marine
Wallerand de Saint-Just
41,12 %
C’est le score UMP au 2nd tour en 2001
47,35 %
C’est le score UMP au 2nd tour en 2008
La tour Triangle
Ce projet de tour en verre de 180 m de haut, qui cristallise de nombreux mécontentements, peut-il fragiliser la candidature d'Anne Hidalgo ?
NKM et son « arrondissement de reconquête »
14e arrondissement
PS et alliés
Carine Petit
UMP et centre
Nathalie Kosciusko-Morizet
UMP dissidente (soutenue par Beigbeder)
Marie-Claire Carrère-Gée
EE-LV
Celia Blauel
Parti de gauche
Leila Chaibi
FN-Rassemblement Bleu Marine Tiphaine Leost
8
C’est le nombre minimum de siège que la liste majoritaire dans l’arrondissement décrochera au Conseil de Paris
100 %
Le scrutin le plus féminin : 6 femmes sur les six principales têtes de liste
Sur franceinter.fr
Le FN peut-il retrouver son score de 1983 ?
20e arrondissement
PS et alliés
Frédérique Calandra (sortante)
Liste indépendante de gauche Michel Charzat (ex-PS)
Divers gauche
Naomi Sadeng
UMP et centre
Atanase Périfan
UDI
Raoul Delamare
Paris libéré (liste Beigbeder)
Ariane Cerutti
EE-LV
Antoinette Guhl
Parti de gauche
Danielle Simonnet
FN-Rassemblement Bleu Marine
Jean-Louis Chabaillé
1983
Meilleur score du FN à Paris. Cette année-là, il obtient deux triangulaires aux municipales en France. L’une à Dreux, l’autre dans le 20e.
Trio
13e, 12e et 20e sont les trois arrondissements de Paris où Marine Le Pen a remporté son meilleur score en 2012.
Les Maréchaux
Les logements sociaux coincés entre les boulevards des Maréchaux et le périphérique sont une des principales réserves de voix du FN. Marine Le Pen y a atteint jusqu'à 18% en 2012.
Quelle place pour l’écologie à Paris ?
2e arrondissement
PS et alliés
Véronique Levieux
UMP et centre
Christophe Lekieffre
UMP et centre (liste écartée par NKM)
Hélène Delsol
Paris libéré (liste Beigbeder)
Emmanuel Sala
EE-LV
Jacques Boutault (sortant)
Parti de gauche
Danièle Obono
FN-RBM
Pascal Berland
12,35 %
Score historique des Verts à Paris en 2001
Végétalisation
C'est le mot de la campagne, partagé par les listes NKM, Hidalgo, Parti de gauche et EE-LV.
Sur franceinter.fr
Votez-vous pour des idées ?
20 questions issues des programmes pour révéler votre profil d'électeur
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0 % PG | 0 % EE-LV | 0 % PS | 0 % PL | 0 % UMP | 0 % FN-RBM |
Chirac + Chirac + Chirac + Tibéri
24 ans de droite
Delanoë + Delanoë
13 ans de gauche
Désormais
Est élue Maire de Paris
Anne Hidalgo
avec 53,34 % des voix
"Merci Paris", a-t-elle lâché dimanche 30 mars sur le parvis de l'Hôtel de ville
La première femme maire de Paris entrera en fonction le 5 avril
Au Conseil de Paris
Le camp Hidalgo (PS-PCF-PRG-EE-LV)
obtient 91 sièges
Le camp NKM (UMP-UDI-MoDem)
obtient 71 sièges
Danielle Simonnet
obtient 1 siège